9 conseils à ne plus écouter sur les side business

Ces conseils ne vont pas vous aider...
9 conseils à ne plus écouter sur les side business
Le moyen le plus rapide de se retrouver avec une petite fortune, c'est de commencer avec une grande.

Heureusement, ce dicton s’applique surtout à l’investissement. Les side business, au contraire, ont un profil beaucoup moins risqué – certains peuvent rapporter gros, sans avoir besoin de parier toutes ses économies.

Comme je l’expliquais dans l’article sur les entrepreneurs francophones à suivre pour lancer des side business, que de plus en plus de contenu de qualité est disponible pour vous aider à vous lancer. C’est la bonne nouvelle, mais il ne faut pas se voiler la face, le domaine du make money online reste malheureusement rempli de BS qui n’apporte que très peu de valeur, et qui ne font qu’enrichir les vendeurs de formations.

Avec Vincent, ça nous surprend, et pour rester poli, ça nous fait parfois réagir.

On a listé dans cet article 9 conseils qui nous semblent bidons et même toxiques pour toutes les personnes qui souhaitent lancer un side business.

1 - Il faut une idée précise avant de se lancer

Avoir une idée précise va vous rassurer, mais c’est tout, ça n’ira pas plus loin, et c’est complètement contre productif. Plus vous allez vous fixer sur l’idée, moins vous vous occuperez de l’exécution. Et c’est justement l'exécution qui est importante.

Je vous rassure, personne ne sait ce qu’il fait, même les entrepreneurs stars que vous suivez et qui semblent avoir une idée précise avec des plans à 5 ans, en réalité, ils sont comme tous les autres, ils n’ont aucune idée de comment va évoluer leur idée de business. 

C’est la raison pour laquelle le concept du “pivot” est tellement populaire dans le monde de la startup.

Et ce tableau renforce mes propos.

Une autre chose importante à considérer, c’est le temps nécessaire pour trouver son “product market fit”, en gros, combien de temps est nécessaire pour trouver un produit qui répond au marché.

Ce graphique montre à quel point l’idée initiale et le “product market fit” peut prendre du temps pour certaines startups.

Conclusion : lancez-vous, même si vous ne savez pas ce que vous faites, la beauté des side business, c’est que le risque est limité. Vous prenez plus de risques à procrastiner et à essayer de trouver la meilleure idée possible, qu’à vous lancer.

En fin de compte, c’est le marché qui décide, pas l’entrepreneur. Lancez des tests, itérez vos tests, testez les tests de vos tests. C’est le moyen le plus efficace de trouver des side business qui vous rapportent de l’argent.

Ce post X de Peter Levels (un solopreneur reconnu que je vous invite à suivre) résume parfaitement cet état d’esprit du side preneur.

2 - Il faut la routine matinale parfaite pour réussir

C’est ma préférée, je sais que Vincent est d’accord la-dessus également, on en parlait lors de l’enregistrement de l’épisode du BIF Podcast.

Ok, les routines matinales peuvent vous cadrer, vous aider à être plus productif, vous faire sentir mieux, mais si vous regardez trop votre feed instagram, vous risquez de vous faire matrixer et finir par être convaincu qu’il faut absolument vous lever à 5 du mat, faire 143 pompes, méditer 2min30, prendre une douche froide… Juste pour réussir. 

Mes amis entrepreneurs les plus successful n’ont jamais médité de leur vie, certains ne font pas de sport, et vont certainement vous prendre pour un fou si vous leur parlez de douche froide.

Par contre, dès qu’ils sont au boulot, ils travaillent, et ils ne se posent pas la question de savoir s’ils sont motivés ou pas.

Est-ce qu’ils seraient plus performants avec une routine et une meilleure hygiène de vie, peut-être. Est-ce que ça vaut le coup de tester, certainement. Mais encore une fois, l’entrepreneuriat n’est pas une checklist à suivre bêtement et qui correspond à tout le monde. Si ça vous aide, tant mieux, mais ne vous sentez pas mal si ces routines ne sont pas faites pour vous.

3 - Il faut une idée unique qui n’existe pas encore

Le nombre de fois où j’ai entendu cette réflexion… Surtout auprès des gens qui n’ont jamais lancé de business de leur vie. Ils pensent, à tort, que parce qu’un business existe déjà, il n’y a aucune chance d’en lancer un nouveau dans la même thématique.

C’est à mon sens tout le contraire. Si un business existe déjà, et qu’il fonctionne, c’est une bonne nouvelle, ça veut dire que le potentiel est validé. 

Votre job en tant qu’entrepreneur ou créateur de side business, c’est de trouver comment faire mieux ou différent que le business en question. Il existe des tonnes d’astuces pour trouver des failles et des pistes d’amélioration. On abordera certainement cette thématique dans une vidéo (abonnez-vous à la chaîne Youtube SideRebel pour découvrir nos derniers contenus) ou dans un futur article (abonnez-vous à la newsletter pour ne rien rater).

Pour conclure sur ce point, j’ajouterais que la plupart des side business les plus simples à démarrer pour les débutants sont rarement les idées les plus sexy. Oubliez les Saas ou les business digitaux dont tout le monde parle en ce moment. Pour débuter, un business physique est un excellent moyen de mettre un pied dans le domaine de l’entrepreneuriat, sans prendre grand risque. Laver des fenêtres, tondre des pelouses, entretenir des gouttières, passer le Kârcher… C’est loin d’être le business qui vous rendra le plus populaire, mais ça rapporte.

Je vous invite à écouter l’expérience de Meïdy interviewé dans le BIF Podcast, qui a signé un contrat de 10’000€ pour un service de lavage de vitres, avec un investissement publicitaire de… 40€ !

4 - Mon Side Business va me rendre riche

Ça dépend de ce que vous entendez par riche… De toute façon, on n’est pas là pour vous vendre du rêve, la chance pour que vous fassiez fortune avec votre 1er side business est relativement faible.

Les exceptions existent, mais ce sont justement des exceptions.

Soyons réalistes, il vous faudra certainement lancer plusieurs side business avant de trouver un projet qui commence à vous rapporter de l’argent.

C’est frustrant, et ça prend du temps. Mais vous allez apprendre et c’est cet esprit de résilience qui vous aidera plus tard dans vos projets.

Existe-t-il tout de même un moyen de craquer les side business en limitant cette phase de tests et d’itérations ? Avec Vincent, on pense que c’est possible dans une certaine mesure, c’est pour cette raison que nous avons décidé de lancer SideRebel, la plateforme vous donne accès à des idées de side business prêts à lancer, que nous avons validé. 

Est-ce que cela va garantir votre succès ? Bien évidemment, non. Par contre, on est convaincu que ça peut vous faire gagner un temps précieux. La communauté et toutes les ressources que nous mettons à disposition de nos membres sont aussi pensées pour maximiser vos chances de réussite. Mais en fin de compte, c’est votre détermination et votre travail qui feront la différence, encore une fois, nous ne sommes pas là pour vous faire des promesses non réalisables.

5 - Je n’ai pas un profil marketing / vente

Ce que j’adore le plus à travers mes discussions sur mes différents podcasts, Le BIF Podcast et Media Moolah, c’est de parler à des profils très variés, qui n’ont absolument pas de formation ou de background dans le domaine du business.

J’ai par exemple interviewé des anciens ingénieurs, des journalistes, des chercheurs… qui ont tous lancé des side business ou des entreprises à succès, sans avoir de compétences particulières en business, en marketing ou en vente.

Certes, avoir des connaissances dans ces domaines est nécessaire pour développer votre business et passer aux prochaines étapes, mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas nécessaire pour vous lancer. Si vous êtes ingénieur par exemple, vos compétences sont bien plus compliquées à obtenir pour un profil marketing que l’inverse ! Aucun complexe à avoir, misez sur vos forces, et peu à peu développez de nouvelles compétences, ou associez-vous avec des profils complémentaires.

C’est d’ailleurs quelque chose que nous souhaitons mettre en place avec Vincent sur SideRebel. Nous aimerions trouver un moyen de mettre en relation des porteurs de projets avec des profils complémentaires. Si vous avez des idées ou des suggestions, contactez-nous pour en discuter (lien vers page de contact).

6 - J’ai besoin d’un business plan

Un business quoi ? Le dernier business plan que j’ai fait, c’était en école de commerce. À moins de parler à des investisseurs, oubliez ce concept pour vos side business, c’est une perte de temps monumentale.

Vous souhaitez poser vos idées dans un document pour y voir plus clair ? C’est une bien meilleure idée, une feuille A4 et un crayon sont suffisants. Utilisez ensuite un Google Doc ou une page de votre Notion si vous souhaitez organiser vos idées. Oubliez les business plans ultra détaillés pour votre prochain side business.

7 - Je suis trop jeune / trop vieux pour lancer un side business

C’est tout le contraire ! C’est votre force et ce qui vous rend unique. Misez sur votre âge pour parler aux personnes de votre génération, vous comprenez leurs besoins, leurs problèmes, leurs envies, leur jargon… 

Tout le monde peut lancer un side-business, avec Vincent, on pense même que ça devrait être enseigné à l’école ou en maison de retraite !

8 - J’ai déjà un job à plein temps

Cette excuse peut paraître valide. Première question : est-ce que vous aimez vraiment votre job ? Avez-vous remarqué des failles dans votre entreprise, des choses qui pourraient être améliorées pour gagner en productivité, en performance, pour augmenter les revenus ?

Les meilleurs side business pour débuter sont souvent ceux dans la catégorie consulting (lien interne), car vous avez déjà des compétences spécifiques monétisables. Parfois, 1 heure par jour suffit pour vous lancer et commencer à générer des revenus hors de votre boulot.

Ça demande une discipline, vous n’aurez certainement pas tout le temps l’envie de travailler en rentrant chez vous. Si c’est le cas, c’est peut-être que finalement vous n’êtes pas encore prêt à lancer votre side business.

Je me souviens du tout premier side-business que j’ai lancé, j’étais salarié et je faisais des grosses journées. Mais je trépignais d’impatience de rentrer chez moi le soir pour tester de nouvelles choses sur mon side business. C’était une super période pour moi, j’en garde de très bons souvenirs, j’adorais mon job et je me donnais à fond, mais j’avoue que le side business était la meilleure partie de ma journée, j’avais la sensation de construire le futur que je souhaitais même si je gagnais que très peu au début. J’ai rapidement généré plus d’argent via mon side business en travaillant 2 heures par jour qu’à travers mon job avec des journées de 10 heures.

9 - Je ne suis pas assez motivé

Certains aspects des side business peuvent être très fun, d’autres beaucoup moins. Ne vous attendez pas à adorer chaque minute que vous allez passer à construire vos projets. Et ne vous laissez pas influencer par les contenus trop flashy qui inondent les réseaux sociaux dans le domaine du make money online.

Les side business, c’est un peu comme le sport, sur le moment, c’est un mélange de plaisir et d’efforts, parfois de douleurs, mais à la fin, ça vaut toujours le coup. Surtout sur le long terme.

About the author
Ronan Petillon

SideRebel

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