Le passage du logiciel en tant que service au service en tant que logiciel grâce à l'IA est plus perturbateur que nous ne le pensons.
Les startups spécialisées dans l'IA ne se contentent pas d'offrir de nouvelles capacités, elles redéfinissent la manière dont nous payons les logiciels.
Comme l'explique brillamment Kyle Poyar dans l'un de ses récents billets (https://shorturl.at/LXE83), le plus grand changement actuel consiste à passer d'une tarification de l'accès aux logiciels (abonnement traditionnel) à une tarification basée sur le travail fourni ou même sur les résultats obtenus.
Ce nouveau modèle est transformateur. Pourquoi ?
Il réduit le coût total de possession (TCO) et le risque pour le client. Et comme le coût total de possession et le risque sont inversement liés à la volonté de payer (et à l'adoption), le SaaS alimenté par l'IA génère plus d'argent, plus rapidement, et dépasse tout simplement les concurrents traditionnels.
En fait, une étude menée par Stripe montre à quel point cet effet peut être puissant https://lnkd.in/e24eceqF
Les petits acteurs entrent en jeu
On constate que les petits acteurs entrent massivement en jeu. Les solopreneurs, techniciens ou non, peuvent désormais coder rapidement avec un niveau de connaissance léger, une application web répondant à un petit besoin.
Fin 2024, l'IA est capable de faire des petits outils : simulateurs, jeux, calculateurs, annuaires, sites web simples. Mais on constate une évolution extrêmement rapide et bientôt on pourra développer les SaaS plus complexes, répondant à des besoins plus précis.
- Les entreprises ne devront pas acheter un SaaS pour utiliser 1 seule fonctionnalité
- Les codeurs ne devront pas travailler pour une grande société pour résoudre le problème de leur futur client
- Les besoins pourront évoluer et être comblés très rapidement
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