Tu veux lancer ton side business mais tu es salarié ? Tu bosses environ 40h/semaine ?
Parlons franchement : tu as largement le temps de lancer un side business.
Voici comment arracher du temps là où personne ne pense à chercher.
Nous n’allons pas discuter des implications légales, à savoir si vous avez le droit ou non de lancer un side business en parallèle de votre activité de salarié. Nous vous invitons bien évidemment à effectuer les recherches nécessaires de votre côté.
1. Le "time stacking" : deviens un ninja de la productivité cachée
- Transforme ton trajet : ces 45min quotidiennes dans les transports ? C'est quasiment 4h par semaine pour brainstormer, dicter des notes vocales ou passer des appels.
- Détourne tes pauses déjeuner : un sandwich devant ton ordi pour répondre à des mails, pourquoi pas... Mais un déjeuner networking avec des entrepreneurs, des fournisseurs ou des clients ? Jackpot. Tu as mangé ET avancé sur ton projet.
2. La méthode "coup de poing"
Le même conseil revient régulièrement pour lancer un side business en parallèle de son travail. C’est d'y consacrer "2h par jour".
Une autre méthode plus radicale ?
- Bloque 6h d'affilée le samedi
- Coupe toutes les distractions
- Mets ton téléphone en mode avion
- Travaille comme un forcené
Résultat ? Tu abats plus de travail en 6h focalisées qu’en 12h fragmentées sur la semaine.
3. Le "sacrifice intelligent"
Tu veux vraiment lancer un side business ? Voici ce que tu peux sacrifier (temporairement) :
- Les séries et les films
- Le scroll sur les réseaux sociaux
- Le gaming excessif
- Les apéros et les sorties "par obligation"
J’ai hésité à ajouter cette idée à la liste, car c’est le genre de conseils moralisateurs que je déteste. Mais c’est la vérité pour la plupart des gens qui se plaignent de ne pas avoir assez de temps pour se lancer...
4. Le "reverse engineering" de ta journée
Arrête de chercher du temps libre. Commence par bloquer tes heures :
- 1. Identifie ton pic d'énergie (tôt le matin ? tard le soir ?)
- 2. Sanctuarise ce moment
- 3. Organise le reste de ta vie autour
- 4. Sois inflexible
5. La technique du "projet fantôme"
Un concept radical mais efficace :
- Dis à ton entourage que tu commences une formation chronophage
- En réalité, utilise ce temps pour ton side business
- Avantage : tu évites les questions gênantes et les interruptions
- Bonus : personne ne te demandera de comptes
6. Le concept de la "micro task"
Ce concept consiste à faire la différence entre les “big tasks” et les “micro tasks”.
Les Big Tasks (2h+ minimum) :
- Réserve-les pour tes moments de concentration max
- JAMAIS en semaine après le boulot (tu es fatigué)
- Focus sur les weekends ou très tôt le matin
- Une seule Big Task par session
Exemple de big task : coder ton MVP, écrire ta page de vente
Les Micro Tasks (max 15min) :
- Glisse-les dans TOUS les interstices de ta journée
- Entre deux réunions ? Micro Task
- Dans la file d'attente ? Micro Task
- Pendant que ton café chauffe ? Micro Task
Exemple : répondre à un email, poster sur LinkedIn, appeler un fournisseur
7. L'acceptation du "chaos total"
La vérité que personne ne veut entendre : ton side business sera chaotique.
Oublie la perfection : ton bureau sera mal rangé, ton frigo à moitié vide, tes relations personnelles risquent de souffrir.
- Accepte l'imprévu : des plans annulés à la dernière minute ? C’est normal.
- Accepte le désordre : ta vie sera plus chaotique que tes potes salariés. Et alors ?
Les entrepreneurs qui réussissent ne contrôlent pas le chaos - ils surfent dessus.
Et maintenant ?
Si tu attends d'avoir plus de temps pour lancer ton side business, tu ne commenceras jamais.
Les entrepreneurs qui réussissent ne trouvent pas le temps : ils le créent, l'arrachent, le volent s'il le faut.
Ne laisse pas l’excuse du salariat te bloquer dans l'exploration de tes side business. C’est une opportunité, au contraire, de tester ta résilience et ta motivation pour voir si les projets “on the side” sont pour toi.
Dès que ton projet de side business prend forme, il s’agira de trouver un rythme plus stable qui te permettra de continuer sur le long terme, mais ça, c’est pour un autre article.